Le 8 juin 2022,

Bonjour

Les bonnes nouvelles économiques

Saviez-vous que l’économie canadienne se porte bien et que nous sommes loin d’une récession? Saviez-vous que la concertation des Banques centrales mondiales viendra à bout de l’inflation ? Oui, nous vivons une correction de marché, mais si vous avez un bon plan, vous passerez à travers!

L’économie canadienne
Voici les points forts de la Revue économique mensuelle, mai 2022 de la bdc, Banque de développement économique du Canada.

« L’économie semble saine. Pourquoi parler de récession?
L’économie canadienne se porte bien. À preuve: le chômage est à un creux historique, les bénéfices trimestriels sont élevés, la construction de logements va bon train, les ventes au détail continuent de progresser et le produit intérieur brut affiche une croissance solide. »

« Le passé est souvent garant de l’avenir
Une récession se définit généralement par une croissance économique négative pendant deux trimestres consécutifs. Toutefois, on préfère désormais se tourner vers une définition plus générique et moins mécanique pour définir les récessions.

L’Institut C.D. Howe la définit comme une baisse prononcée, persistante et généralisée de l’activité économique globale et considère le PIB et l’emploi comme ses principales mesures. Voilà d’ailleurs pourquoi la récession de 2014-15 au Canada a été qualifiée de technique – le recul s’étant concentré dans le secteur pétrolier et gazier – et non de récession officielle.

Le Canada a connu douze récessions depuis 1929, dont 5 depuis 1970. La plus récente, causée par la COVID-19, est probablement la plus particulière puisqu’engendrée par un évènement imprévu et imprévisible. Elle aura aussi été la plus courte enregistrée à ce jour. »

« Une récession s’accompagne systématiquement d’importantes pertes d’emplois. Dans le contexte actuel canadien de pénurie de main-d’œuvre, une telle situation est difficilement imaginable. Les entreprises peinent à répondre à la demande par manque de ressources – autant physiques qu’humaines. »

« Alors, c’est pour quand?
Notre analyse nous porte à croire que le risque de récession a effectivement augmenté. Mais, soyons clairs, une récession n’est pas dans les cartes. L’économie canadienne continuera sur sa lancée pendant plusieurs mois encore.

D’ailleurs, plusieurs des causes dominantes de récession sont moins menaçantes aujourd’hui que par le passé. Les ménages ont une épargne élevée et un niveau d’endettement soutenable, les bénéfices des entreprises sont au rendez-vous, les travailleurs sont en demande et les taux d’intérêt partent d’un niveau plancher. »

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Et l’inflation dans tout cela?
Voici le résumé d’un article paru dans l’édition du 10mai 2022 de « Advisors Edge sous la plume de James Langton, intitulé : « Les Banques Centrales vont gagner la lutte contre l’inflation «  selon l’agence de notation Moody’s.

Alors que l’inflation a dépassé les attentes et suscité des inquiétudes concernant l’économie mondiale, les banques centrales devraient gagner la bataille contre la hausse des prix d’ici 2023, selon Moody’ Investors Service.

« Une inflation élevée cette année fera baisser les salaires réels, les dépenses et la croissance. Mais nous nous attendons toujours à ce que l’inflation recule l’année prochaine, en l’absence d’autres chocs, conformément aux ancrages nominaux jouant un rôle clé », a déclaré Colin Ellis, directeur général de la stratégie de crédit chez Moody’s, dans un communiqué.

L’agence de notation a indiqué que ses attentes sont ancrées dans le succès des banques centrales à maintenir l’inflation à un bas niveau depuis plusieurs décennies maintenant.

« Notre modélisation montre que la dynamique de l’inflation dans de nombreuses petites économies dominantes du G-20 a considérablement changé lorsqu’elles ont commencé à cibler l’inflation », a déclaré Moody’s. « Les résultats de l’analyse sont valables même en tenant compte de l’essor de la Chine dans l’économie mondiale et des changements dans la technologie et la productivité », a-t-il ajouté.

La volatilité des marchés est un phénomène normal!

La volatilité est le nom donné au phénomène des fluctuations positives et négatives des marchés boursiers. Les causes de la présente période de grande volatilité (Dow Jones +900 une journée, -1000 le lendemain) sont nombreuses : la Covid-19, la guerre en Ukraine, l’inflation, les difficultés en approvisionnent. Ces éléments causent de l’incertitude, qui elle à son tour cause de la volatilité.

D’un autre côté, la revue économique de la banque de développement du Canada*, édition de mai 2022, présente une économie canadienne saine. La firme de notation Moody’s** affirme que les banques centrales vont venir à bout rapidement de l’inflation.

Il y a des indicateurs de récession, il ne faut pas se le cacher. Mais le risque de récession demeure faible. Seul un autre phénomène perturbateur majeur pourrait nous y plonger.

La volatilité des marchés n’est pas inhabituelle.
Le graphique qui suit illustre la variabilité (ou volatilité) des indices boursiers canadiens en période d’indicateur de récession ou de récession au Canada.
Lors de la récession de 1980, on a connu une grande période de volatilité. Durant celle de 1991, très peu.

La volatilité fait partie du comportement habituel des marchés, mais très difficile à prédire.

Éviter de réagir émotivement

On ne le dira jamais assez, vous êtes investi pour le long terme.

Il est important de développer des réflexes en conséquence`

  • Arrêter de regarder les prix chaque jour!
  • Résister à la tentation de synchroniser les marchés.
  • Suivre notre plan

Et si moi, je ne suis pas investi pour le long terme?

C’est notre rôle d’en tenir compte dans notre Plan. Il y a des solutions.

La crainte est mauvaise conseillère. Fiez-vous à notre PLAN.

Le graphique suivant illustre clairement que depuis 1999, malgré d’importantes baissent (2003, 2008) la tendance se maintient à la hausse.

La stratégie des petits pas
Une façon efficiente de « déjouer » les périodes de volatilité est d’investir régulièrement. On nomme cette méthode : « la moyenne d’achat ».

Comme vous pouvez le constater, la volatilité n’est pas votre ennemi, bien au contraire. Sans volatilité, il n’y aurait pas de croissance à long terme. Le graphique « Croissance et Reprise » l’illustre.

Si vous avez des questions ou des inquiétudes, n’hésitez pas à communiquer avec nous.

Stéphane Sigouin
BGilles Lacroix